Voici la traduction d’un article de Nick Fonda paru dans l’édition du 15 novembre 2019 du journal The Record. L’auteur y raconte la genèse de la galerie d’art Couleurs en Principale et de l’exposition Filles d’Ardoisie.

Même si les Filles d’Ardoisie ont quitté leur galerie temporaire de la rue Principale, leurs œuvres continuent de vibrer dans la tête et dans le cœur des citoyens de Richmond.
L’exposition, qui devait prendre fin le 24 novembre, s’est finalement prolongée jusqu’à Noël. Environ 400 personnes sont venues admirer les tableaux et les sculptures de Patricia Barrowman, Noël-Ange Coderre, Madeleine Lemire, Paule Lévesque et Béatrice Multhaupt – cinq artistes de renom, qui habitent et créent dans notre région.
En tant que coordonnateur de la galerie Couleur en Principale, Laurent Frey a eu la chance de voir et d’entendre les réactions des visiteurs devant les œuvres. Béatrice Multhaupt fut le coup de cœur de plusieurs. « Sa facture hyperréaliste et virtuose et ses séries thématiques (Harry Potter, les Chamanes) ont séduit des nouveaux adeptes! »
Un tel succès donne évidemment envie de poursuivre le projet. « Le bilan des artistes est très positif et elles m’ont proposé de faire voyager l’exposition en nous servant à fond du branding développé pour Richmond. » La galerie Couleurs en principale aura aussi bientôt une présence sur le Web. « Bref, nous devenons une galerie d’art à part entière! », se réjouit Laurent Frey, qui travaille déjà sur un projet similaire pour l’an prochain.
Au-delà du succès rencontré par les artistes, la galerie a eu un impact positif sur le centre-ville de Richmond, dont la revitalisation est un défi constant. Les citoyens ont eu la preuve que leur centre-ville peut encore se renouveler en accueillant des projets inspirants et rassembleurs.
Pour que le succès soit au rendez-vous, Laurent Frey est d’avis qu’il faut miser sur la polyvalence. « Une galerie seule n’est pas rentable à Richmond (elles le sont à peine à Montréal). Le lieu doit donc offrir plusieurs services et être administré par une personne polyvalente et des bénévoles. Un projet «rue principale» bien mené facilitera ce genre d’initiatives en amenant de l’achalandage et des activités congruentes typiques des anciens centres-villes : divertissement, culture, tourisme etc. »
Le centre-ville de Richmond demeure donc un lieu d’opportunités pertinent, en particulier lorsque ces opportunités conjuguent créativité et solidarité.

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